Madame la présidente, monsieur le ministre, mesdames les ministres, mesdames et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, depuis 1996, la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité sociale constitue, chaque automne, un temps fort des travaux de la commission des affaires sociales et de notre assemblée.
Son importance est encore plus grande s'agissant du premier PLFSS d'une nouvelle législature. En effet, il s'agit de fixer un cap pour les cinq années à venir, de déterminer une méthode afin que nous soyons en mesure à la fois de rétablir l'équilibre de nos comptes sociaux et de tendre à garantir à nos concitoyens un accès effectif à des soins de qualité. J'insiste sur le verbe « tendre » car le bilan qu'on nous laisse n'est pas bien brillant.