En même temps, cela permet de réfléchir à ce que l’on va écrire. Sur la forme, ce machisme est aujourd’hui inacceptable. Quand l’un de nos collègues a récemment imité des cris de pigeon dans l’hémicycle, nous avons assisté à une levée de boucliers de toutes les femmes de la majorité. Aujourd’hui, je suis scandalisée que l’on puisse écrire de tels propos sur une collègue.
J’en viens au fond, monsieur le rapporteur général. Est-ce le fait que Mme Pécresse ait dit que le déficit dérapait de 10 milliards d’euros qui vous gênait ? Est-ce le fait qu’elle ait parlé du dérapage des dépenses de l’AME ? Mme Pécresse a également évoqué les dépenses en exécution, qui seraient supérieures de 2,5 milliards d’euros en 2013 par rapport à 2012 : est-ce cela qui vous a gêné et qui expliquerait votre réaction ? Quoi qu’il en soit, on ne saurait en aucun cas considérer comme acceptables de tels propos machistes concernant une collègue qui est intervenue dans le cadre de la discussion générale. Je souhaite vraiment que vous puissiez vous excuser, monsieur le rapporteur général !