De nombreux reproches ont été adressés aux biocarburants de première génération. C’est pourquoi le développement d’une filière nationale de biodiesels issus des déchets et résidus tels que les graisses animales ou l’huile de friture usagée est nécessaire et peut permettre de répondre à ces critiques.
L’amendement no 310 vise donc à relever le plafond qui limite actuellement le dispositif du double comptage des biocarburants avancés, que l’on appelle les esters méthyliques d’huiles animales ou usagées. Ces biocarburants n’entrent pas en conflit avec l’alimentaire, contrairement aux esters méthyliques produits à partir d’huiles végétales. Ils contribuent à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique à l’heure où les importations de gazole doivent diminuer. Enfin, leur bilan énergétique est satisfaisant, dans la mesure où ils permettent de réduire les gaz à effet de serre sans effet direct sur les terres agricoles.
Le développement de cette filière est aujourd’hui empêché par un plafond mis au dispositif dit de double comptage ; l’amendement no 310 vise à desserrer cette contrainte.