Je soutiens cet amendement tout en étant favorable à la diminution de la zone concernée de 500 mètres à 300 mètres. J’appelle l’attention du ministre sur l’intérêt de ce dispositif parce que nombre de nos quartiers en difficulté, et je pense à ma propre circonscription, dans le Val-de-Marne, ont été plantés au milieu de quartiers déjà bâtis, plutôt pavillonnaires, avec des glacis autour faisant office de cordons sanitaires. En construisant sur ces glacis, on poursuit un double but : d’une part, un but de mixité puisqu’il s’agit d’accession à la propriété, en petit collectif ou en individuel ; d’autre part, le raccord avec le tissu pavillonnaire. Ces opérations marchent très bien. Il y a des objectifs très forts en termes d’amélioration du tissu urbain et de mixité sociale et on arrive, même dans ces zones tendues, à procurer des logements en accession. Il est certain que le dispositif est coûteux, mais je me félicite que le Gouvernement le maintienne, d’autant qu’il est plus raisonnable de passer de 500 mètres à 300 mètres. En plus, cet amendement facilite la période transitoire.