Au vu des éléments qui établissent le différentiel de compétitivité entre la France et notamment l’Allemagne, on se rend compte qu’il y a un secteur sur lequel notre compétitivité est supérieure de près de 50 % à celle de notre voisin d’outre-Rhin : celui de l’énergie. Nos électro-intensifs disposent ainsi d’un coût de l’énergie bien plus compétitif que leurs homologues. Le Gouvernement étant soucieux de rétablir la compétitivité de notre appareil productif, j’avais pris la position que l’on sait lors des débats en première lecture. Le rapporteur général en a tenu compte puisqu’il vient de présenter un amendement qui fait un bout de chemin vers elle. Je reste absolument convaincu que ce sujet est stratégique pour le redressement de notre appareil productif. Je suis beaucoup intervenu devant vous pour le rappeler, et je m’en remets à la sagesse de l’Assemblée. J’ai développé à satiété tous les arguments à ma disposition. La conviction profonde du Gouvernement est qu’il est absolument indispensable de ne pas obérer un secteur sur lequel nous avons un atout de compétitivité très fort.