C’est l’équivalent, monsieur le rapporteur général. C’est un soutien abusif que d’annuler une créance. Vous prenez un vrai risque et vous ne m’avez pas répondu sur ce point.
Deuxième question, la rupture d’égalité. Vous nous avez dit qu’il y avait un précédent, mais était-ce dans le cadre d’un plan de redressement ? Dans ce cas, cela peut être une contribution de l’État parce qu’il y a un espoir de revenir à l’équilibre. Le problème de L’Humanité, semble-t-il, c’est qu’il y a de moins en moins de lecteurs et de moins en moins de publicité, comme dans un grand nombre d’organismes, et que, d’après ce qu’on me dit, il n’y a pas d’espoir de redressement.
Et puis, dernière question à laquelle on ne m’a pas répondu : y a-t-il d’autres journaux dans lesquels l’État a des créances significatives et qui seraient susceptibles de demander le même traitement ?