Il s'agit de permettre la gratuité de la contraception pour les mineures de quinze à dix-huit ans. Je ne reviens pas trop longuement sur cette mesure qui s'inscrit dans le cadre d'une politique plus large de santé publique et qui concernera, nous le verrons, l'ensemble des jeunes.
J'insisterai seulement sur un point : contrairement à ce que j'ai pu entendre ou lire ici ou là, cet amendement ne concerne pas que la pilule. La gratuité concerne bien les modes de contraception qui font aujourd'hui l'objet d'un remboursement, à savoir certaines contraceptions orales, les implants et le stérilet.
Certains considèrent que d'autres modes de contraception pourraient faire l'objet d'une prise en charge. Ce débat pourra avoir lieu mais ne doit pas porter que sur les jeunes. Pour l'heure, nous souhaitons élargir les dispositions en vigueur et, je le répète, accorder aux jeunes de quinze à dix-huit ans la gratuité des modes de contraception qui font aujourd'hui l'objet d'un remboursement.