Aujourd’hui, vous les remettez en cause en supprimant les peines plancher, en assouplissant les conditions de libération conditionnelle et en taisant vos intentions réelles en matière de rétention de sûreté. L’efficacité de l’institution judiciaire est aujourd’hui mise à mal par des décisions trop souvent laxistes qui sapent le travail des forces de l’ordre.
Pour illustrer mon propos, je citerai quelques chiffres de ma commune : ces derniers mois vingt-quatre cambriolages, essentiellement d’entreprises, ont été perpétrés ; sur les dix-huit personnes arrêtées, dix-sept ont été immédiatement relâchées, ce qui a découragé la police et suscité l’incompréhension.