Mme la présidente a même modifié l’ordre des interventions pour vous permettre de prendre la parole, ce qui est bien légitime compte tenu de votre implication depuis plusieurs années sur ces questions. Tout cela est donc très consensuel.
Je veux souligner la qualité du travail effectué au cours des auditions, tout au long desquelles le Gouvernement a pu échanger avec les parlementaires pour arriver aujourd’hui à ce texte. Celui-ci a pris pour point de départ le pacte intergénérationnel créé il y a cinquante ans par le Syndicat national des moniteurs du ski français et l’a amélioré, en tenant compte des différentes décisions de justice intervenues. Vous êtes arrivés, au terme de vos débats, à prendre en compte de manière vraiment équilibrée à la fois les jeunes, avec un fléchage clair en direction des moniteurs de moins de trente ans, ce qui n’était pas le cas lorsque le tribunal de grande instance de Grenoble a remis sa première décision, et les seniors, à qui l’on garantit un minimum d’activité.
C’est cet équilibre que vous avez su trouver, en conservant parfaitement le cadre du volontariat. Et, contrairement à ce qui a pu être dit tout à l’heure, il est clair que ce n’est pas au président du Syndicat qu’il reviendra d’attribuer les heures. Vous avez bien respecté le principe du volontariat, qui fait partie de l’histoire des écoles de ski, une histoire qui est certes ancienne mais qui est reconnue par 95 % de la profession. Mais vous avez aussi, par votre travail, et c’est pour cela que le Gouvernement soutient pleinement cette proposition, amélioré ce qui résulte de cette histoire ancienne, amélioré cette force que nos moniteurs de ski ont construite.
Je n’ai pas pu m’empêcher de rappeler l’histoire de l’École nationale de ski et d’alpinisme, l’ENSA, qui dépend de mon ministère, et de souligner la qualité de la formation qui y est dispensée. C’est cette qualité qui fait que nos moniteurs de ski sont aujourd’hui reconnus dans nos territoires et dans nos montagnes, mais aussi à l’international. Je tiens d’ailleurs à les saluer.
Je salue également le travail effectué par l’ensemble des parlementaires. J’ai noté que tous les massifs avaient eu leur porte-parole, à une exception près – laquelle, j’en suis persuadée, s’explique par les contraintes du calendrier !