Eh bien dites-le à haute voix et faites en sorte que nos différences nous enrichissent mutuellement au lieu de nous diviser, comme certains voudraient encore l’imaginer.
Certains, sur ces bancs, considèrent que l’émancipation est l’objectif ultime de toute croissance humaine, que l’homme, réduit au citoyen, n’est libre que lorsqu’il s’est détaché de toute contrainte, de toute transmission, de tout héritage – lorsqu’il est seul.
Quant à moi, je fais partie de ceux qui sont convaincus, au contraire, que la personne humaine n’est pas une page blanche, que le petit de l’homme et de la femme est aussi l’héritier de choses qui le dépassent et qu’il se construit essentiellement par la transmission.
Ce faisant, les débats que nous avons eus il y a quelques mois sont très cohérents. Je prétends être très cohérent. La transmission permet le dialogue, la relation. Qu’aurions-nous à partager entre nous, Français, si nous étions tous les mêmes ?