…certainement pas la volonté de vivre ensemble, moins encore la créativité des lettres françaises. Je réclame le droit d’être Français, comme M. Urvoas, comme Paul Molac et tant d’autres, tout en m’exprimant parfois dans des langues étrangères. Je réfute l’idée que quelqu’un qui voudrait pratiquer une langue régionale ne serait pas un bon Français. Je suis fils, petit-fils, arrière-petit-fils de gens qui étaient d’excellents Français et s’exprimaient malgré tout en plusieurs langues.
La vérité est que les langues de France se meurent mais qu’il est peut-être encore temps, sinon de les sauver tout à fait, du moins d’en préserver l’essentiel pour leur donner encore quelques perspectives.