Je veux le dire à tous les républicains qui siègent ici qu’aujourd’hui, ce ne sont ni le basque, ni le béarnais, ni l’occitan, ni le breton, ni le corse qui mettent le français en danger. C’était peut-être le cas il y a deux cents ans, lors de l’établissement de la République, mais aujourd’hui c’est nous-mêmes, monsieur le président ! Avons-nous vraiment choisi de défendre le français, ou d’adopter cette langue sans mémoire ni rêves qu’est l’anglo-dollar ? Hélas, je me le demande.