On espère que tout changera en 2014, en effet. Il reste que, pour l’heure, seules deux régions ont des femmes à leur tête. L’article 1er de la Constitution « favorise » l’accès des femmes aux postes de responsabilité. Cette terminologie remonte à la loi Jospin sur la parité et résulte d’un compromis. En période de cohabitation, et pour que le Sénat vote cette réforme, il a été jugé préférable d’écrire : la loi « favorise » l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions élective, plutôt que la loi « garantit » l’égal accès. Mais dès qu’une réforme constitutionnelle se présentera, je peux vous assurer que la délégation aux droits des femmes a l’intention de présenter une nouvelle modification de cet article 1er allant dans ce sens.
Pourquoi nous battons-nous pour la parité ? Parce qu’il s’agit d’un droit, alors que les femmes représentent la moitié de la sphère publique. Au nom de la parité, il faut partager le pouvoir en deux. Il n’y a aucune raison que les femmes soient écartées et privées de responsabilités dans des pans entiers de la vie économique et politique.
Nous devons favoriser une telle avancée. On nous rétorque qu’il n’y aurait pas de vivier.