Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme nous sommes dans le cadre du temps programmé, je dois être économe de mes propos. Aussi est-ce sans exhaustivité que je vous expliquerai les raisons pour lesquelles le groupe socialiste votera le projet de loi qui nous est soumis.
Commençons par la question de la formation. Nous ne sommes pas en présence d’une petite réforme : il s’agit bel et bien d’une grande réforme qui change le paradigme. Nous passons d’une obligation de payer à une obligation de former, et pas simplement à une obligation d’adapter. Nous assistons donc à une mutation très importante. Je peux comprendre les craintes qui se sont exprimées, notamment à la CGPME en ce qui concerne la mutualisation et sur le fait que nous prendrions le risque qu’il y ait moins de formation ; on sait combien celle-ci constitue un investissement et à quel point elle est importante pour notre compétitivité.