La loi prévoit actuellement que, dans les entreprises de plus de 300 salariés, l’employeur engage tous les trois ans une négociation sur les cinq points suivants : la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, les conditions de la mobilité professionnelle interne à l’entreprise, les grandes orientations à trois ans de la formation professionnelle, les perspectives de recours par l’employeur aux différents contrats de travail, au travail à temps partiel et aux stages et, enfin, les conditions dans lesquelles les entreprises sous-traitantes sont informées des orientations stratégiques de l’entreprise. Nous proposons par cet amendement d’y ajouter les objectifs en matière de mixité des métiers, toujours dans le même but de garantir un égal accès des femmes et des hommes aux différents métiers.