Intervention de Guillaume Chevrollier

Séance en hémicycle du 12 février 2014 à 21h30
Artisanat commerce et très petites entreprises — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Les modifications qui ont été apportées sont loin d’être négligeables ; on doit remercier pour cela notre collègue Laurent Grandguillaume, cité à de nombreuses reprises lors de la discussion générale, qui en s’appuyant sur son rapport a pu réorienter ce texte dans un sens que nous ne pouvons qu’approuver.

En effet, depuis son arrivée, le Gouvernement ne cesse d’attaquer les chefs d’entreprise, de jeter le discrédit sur l’ensemble des auto-entrepreneurs. Ces attaques ont provoqué des réactions et des mobilisations inédites. Leurs chefs de file se sont tous affublés de noms sympathiques faisant référence au monde animalier qui résonnaient bien dans la capitale : il y a eu les pigeons, les tondus, les plumés et les poussins.

Ces mobilisations ont poussé les membres de ce gouvernement à faire preuve d’un peu plus de réalisme : ils commencent à se rendre compte que nous avons besoin d’entrepreneurs, ces personnes capables de prendre des risques, ces producteurs, ces créateurs en mesure de générer la croissance qui nous manque tant. Ce sont eux qui font la force de notre pays et sa compétitivité, qui créent des emplois, des vrais, pas des emplois d’avenir financés par l’impôt et la dette, devenus aujourd’hui insoutenables.

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