Je veux remercier pour leurs propos Mme la ministre et M. le rapporteur, au nom de tous nos collègues qui se sont mobilisés ces deux derniers mois pour obtenir ce qui n’est, en définitive, que l’application de la loi relative à la régulation économique outre-mer, que l’on appelle la loi contre la vie chère.
Les événements que nous avons vécus récemment et qui nous amènent aujourd’hui à réagir sont susceptibles de se produire de nouveau. En outre, la lutte contre la vie chère ne se limite pas à telle ou telle filière ou à telle ou telle entreprise. Notre souci est de voir traiter dans la durée les causes des révoltes qui ont eu lieu sur nos territoires depuis 2009. Nous continuerons à être vigilants dans cette lutte contre la vie chère. L’outil que nous inscrivons aujourd’hui dans la loi a déjà été utilisé par les préfets : à Mayotte, par exemple, le préfet a pris, en dehors de toute base législative sûre, un arrêté de réquisition générale de toutes les stations-service. Si cet arrêté avait été attaqué devant le tribunal, il aurait été annulé. Nous nous dotons donc d’un outil supplémentaire qui nous permettra de poursuivre la lutte contre la vie chère, que les ministres Lurel et Moscovici mènent avec beaucoup de rigueur et d’efficacité.