Alors que semblent se répandre chez nos concitoyens l’euroscepticisme et la défiance envers nos institutions européennes, le besoin d’une nouvelle Europe se fait plus que jamais sentir. Et cette nouvelle Europe que beaucoup de nos concitoyens appellent de leurs voeux ne pourra se constituer sans une politique sociale ambitieuse et pérenne. C’est à cette seule condition que nous obtiendrons l’adhésion renouvelée des peuples à notre destin commun.
Notre Union dispose d’une force de travail de quelque 250 millions de personnes, d’une population de plus de 500 millions d’habitants, d’une vitalité encore remarquable, mais, avec un taux de chômage de 11 %, l’augmentation de la pauvreté et un creusement notable des inégalités, l’Europe se voit trop souvent accuser de tous les maux.