Nous n’allons pas reprendre tout le débat de la discussion générale, surtout à cette heure, mais je voudrais tout de même vous dire combien l’intervention de notre collègue Gérard Bapt m’a déçu. Je n’ai entendu aucune contre-proposition de votre part, cher collègue, alors que nous vous avions bien indiqué, avec M. Patrice Martin-Lalande, avec M. Jean-Pierre Door, avec le président de la commission des finances, M. Gilles Carrez, avec les auteurs de cette proposition de loi, que nous ne nous plaçions pas dans un débat « majorité contre opposition ». D’ailleurs, preuve que nous sommes constants, nous défendions ces positions quand nous étions dans la majorité… Vous pourriez au moins nous rendre cet hommage ! Mais je le redis, afin que les choses soient claires dans le Journal officiel. Je vous vois sourire, mes chers collègues, mais vous verrez dans cinq ans, lorsque l’on fera le bilan, que vous aussi, vous aurez des propositions de loi « rentrées », comme on dit, des interventions « rentrées », des amendements que vous aurez dû retirer à la demande du Gouvernement. C’est ce que l’on vit quand on est dans la majorité, pardonnez-moi de vous le rappeler. Vous l’avez déjà vécu, mais vous allez encore le vivre. Patientez un peu.