Le Canada a d’ailleurs conduit une autre expérience intéressante : les cercles de soutien et de responsabilité, qui servent à maintenir du lien social.
Notre souci à tous, indépendamment des querelles qui nous opposent de façon assez régulière malheureusement, est de veiller à la réinsertion. Lorsqu’une personne a commis un acte, elle passe devant la justice, fait l’objet d’une sanction et l’exécute ; mais notre volonté à tous est que cette personne revienne dans la société sans être un danger, ni pour elle-même, ni pour la société.
Toutes les mesures permettant cette réinsertion sont bienvenues. À cet égard, il est vrai, la justice restauratrice produit un effet bénéfique tant sur la victime, qui se sent reconnue, que sur les auteurs d’actes, qui, parfois, réalisent à cette occasion le préjudice qu’ils ont porté aux victimes et la nécessité, pour eux-mêmes, de réparer leur acte au-delà de la sanction prononcée par la juridiction et de se réhabiliter.