Cet effort vise à permettre une prise en charge très rapide dans les différentes régions, et cela avant même l’application de la loi qui prévoit, à compter du 1er janvier 2014, une prise en charge en cinq jours.
Nous travaillons évidemment d’une façon intense avec l’éducation nationale. Dans les tout prochains jours, je vais d’ailleurs signer avec George Pau-Langevin une convention qui nous permettra d’additionner nos efforts et nos moyens, de façon à prendre en charge des mineurs tout en faisant de la prévention. Nous mettons également à disposition des éducateurs dans des classes relais, lesquelles nous permettent de rattraper de très nombreux mineurs – plus de 80 % de ceux qui y passent.
Cela suppose évidemment un travail soutenu. À cet égard, vous avez raison de parler de la coopération interministérielle : nous travaillons également avec le ministère chargé de la lutte contre l’exclusion. Souvent, les mineurs concernés accumulent toute une série de difficultés sociales et sont en situation de rupture. D’ailleurs, nous travaillons aussi avec le ministère de la santé, car la grande détresse dans laquelle se trouvent ces jeunes est également souvent d’ordre sanitaire.
La garantie jeunes implique le ministère du travail et de l’emploi, mais également les collectivités territoriales qui sont des éléments essentiels dans l’action que nous menons en faveur de ces publics particuliers. Enfin, nous avons créé les emplois d’avenir. Ces différentes actions ont été lancées il y a maintenant presque dix-huit mois ; elles commencent à donner des résultats et nous allons les renforcer. Bien entendu, je mettrai très volontiers à votre disposition tous les éléments d’information, car j’ai bien compris que c’était en partie le sens de votre question.