Monsieur le député, je suppose que vous n’avez pas eu le temps de modifier votre question après avoir entendu ma réponse à Mme Grosskost ! Ce gouvernement respecte les victimes. Certes, nous ne courons pas les studios et les plateaux pour le clamer, mais nous agissons.
Je viens de rappeler que le budget d’aide aux victimes n’avait cessé de baisser les trois dernières années du précédent quinquennat. Je ne veux pas le dire avec insistance, car cette question des victimes est très sensible, qui appelle compassion et respect de la dignité des personnes. Je n’en ferai donc pas un sujet de polémique. Mais tout de même, vous n’avez cessé de baisser le budget d’aide aux victimes ! Vous avez mis trois ans pour créer cinquante bureaux d’aide aux victimes, quand nous en avons ouvert une centaine en une seule année – et je les ai fait auditer pour être sûre de les consolider.