La sortie est par le haut : l’investissement, dans la recherche, dans l’innovation, dans la robotisation et, oui, dans la formation.
Je veux dire à tous ceux qui réfléchissent en ce moment, et notamment aux partenaires sociaux qui se réuniront une première fois vendredi, que les fameuses contreparties du pacte de responsabilité peuvent aussi emprunter la voie de la formation. Il en est une qui est claire, simple, précise, chiffrable : c’est, comme le prévoit la loi, d’inviter tous les gestionnaires des fonds de la formation professionnelle, que ce soit au niveau interprofessionnel ou au niveau des branches et des entreprises, au niveau national ou régional, à flécher vers les comptes de formation une partie des moyens qui seront à leur disposition par le biais du crédit d’impôt compétitivité emploi ou des allégements complémentaires.
Lundi, nous avons adopté une loi très importante, la loi « Florange », pour sauver les usines rentables de ce pays. Mardi, nous avons encadré les stages, pour permettre aux jeunes qui en ont besoin de découvrir le monde de l’entreprise tout en évitant que les stages ne se substituent à de vrais contrats de travail. Aujourd’hui, nous créons le compte personnel de formation que nous attendons depuis si longtemps. Trois jours, trois lois ; chers collègues, nous pouvons être fiers, à la veille de cette trêve parlementaire, du travail que nous accomplissons ensemble pour l’emploi, la croissance et le progrès social.