Intervention de Bernard Gérard

Séance en hémicycle du 15 avril 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Financement du centre européen des textiles innovants

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Ma question concerne le Centre européen des textiles innovants établi à Tourcoing, dans la banlieue lilloise. Le Gouvernement a fait des textiles techniques le sujet d’un des trente-quatre plans de la nouvelle France industrielle. Le CETI concrétise cette ambition en permettant l’émergence des textiles de demain, qui seront présents dans notre quotidien, dans la santé, le bâtiment, le sport, les transports et sans doute aussi les objets connectés, cette grande industrie de l’avenir.

Ce centre, qui a coûté 48 millions d’euros en investissement, connaît aujourd’hui un problème quant à son fonctionnement et à son démarrage. Il faut l’aider, et ce, me semble-t-il, dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens sur cinq ans : 33 millions d’euros par an sont nécessaires pour qu’il fonctionne. Sur les deux mois de l’an dernier, le centre a réalisé 80 000 euros de chiffre d’affaires. Son objectif est aujourd’hui de 500 000 euros, et il en a déjà réalisé 250 000. De très nombreuses entreprises viennent dans ce centre, nationales comme internationales : nous avons récemment reçu une délégation de Taïwan.

Nous devons trouver une solution. Celle-ci devra être conforme à la législation européenne, qui ne permet qu’un financement public de 50 % sur cinq ans. L’équation est donc complexe mais il existe une solution : faisons du CETI un centre technique industriel, transversal, de nombreuses activités étant concernées.

Je suis dans cette assemblée le président du groupe d’études « Textile et industries de main-d’oeuvre » et je suis très préoccupé par la situation du centre de Tourcoing. Il faut que nous nous asseyions autour de la table et que nous trouvions une solution. Elle est juridique autant que financière. Je souhaite vous dire ma volonté de participer à la recherche de cette solution, car la situation pourrait être dramatique si nous n’apportions pas une réponse immédiate.

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