Je suis d’accord, je l’ai dit, et nous n’y sommes pour rien. Reste que la question est d’importance, qu’elle est suivie par des millions de Français soucieux de la condition animale. Nous voulons en finir avec la cruauté envers les animaux, nous voulons le bien-être des animaux, de tous les animaux, et nous voulons que ce soit inscrit dans la loi. La proposition de loi de Geneviève Gaillard est prête ; avec le groupe d’étude sur la protection des animaux, elle a réalisé un travail remarquable. On ne peut pas dire que ces questions n’aient pas fait l’objet d’expertises, qu’elles n’aient pas été étudiées. Nous travaillons, nous échangeons sur le sujet depuis des semaines, depuis des mois. Nous disposons d’une expertise complète, juridiquement solide, nous savons exactement où nous allons. Je crois donc que nous pourrions aujourd’hui adopter les sous-amendements. Au-delà de la mesure, très symbolique, objet de l’amendement no 59 , ce sont autant de premiers pas tout à fait sérieux. Je maintiens qu’il faut en terminer au plus vite avec la maltraitance animale, qu’il faut trouver un statut de l’animal conforme aux nécessités d’aujourd’hui. J’ai entendu Mme la garde des sceaux, et je souhaite vivement que nous puissions revenir sur le sujet très prochainement. Nous voterons quant à vous l’amendement no 59 , qui ouvre une petite porte, mais nous aurions vraiment aimé aller plus loin.