Compte tenu de l’étendue du territoire et de la diversité des langues polynésiennes, il sera très fréquemment impossible de recourir à un interprète assermenté inscrit sur l’une des listes d’experts. Le présent amendement vise donc à apporter une dérogation à cette obligation en permettant de choisir un interprète ne figurant sur aucune de ces listes.
La Polynésie éprouve d’ailleurs des difficultés à établir ces listes d’experts. En effet, quand bien même on y parvient à Papeete même, c’est-à-dire sur l’île principale de Tahiti, les problèmes de succession peuvent se poser sur d’autres îles, dans d’autres archipels de la Polynésie, situés parfois à 700 kilomètres ou à 1 000 kilomètres. Or, dans ces lieux éloignés, il n’est pas possible de respecter les termes de la loi.