À ces critères, il me semblerait également pertinent d’ajouter l’incidence de la qualité du travail dans notre pays, de s’interroger sur l’effet des conditions de travail sur les arrêts de travail, l’effet du niveau de leur prise en charge par la couverture assurantielle ou encore l’incidence d’une dégradation de santé sur le parcours professionnel.
Nous constatons que si les arrêts de courte durée ont diminué, les arrêts de longue durée ont connu une augmentation. Or la compréhension plus fine des déterminants des arrêts de travail et de leur incidence sur les parcours professionnels est un enjeu majeur pour les politiques publiques. On ne peut donc qu’encourager les recherches sur cette connaissance des arrêts de travail, longtemps peu étudiés en France, mais qui font l’objet depuis quelque temps d’un intérêt croissant de la part des chercheurs et des institutions.
Mais pour élargir le propos, votre proposition de loi en culpabilisant l’assuré social,…