Reconnaître l’économie sociale et solidaire, c’est aussi reconnaître ses membres et son organisation. Aujourd’hui, nous pouvons tous admettre qu’une importante partie du travail de concertation en amont de cette loi a été réalisée avec le conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire. Il s’est beaucoup réuni ces derniers mois – il a tenu cinquante-trois réunions depuis 2012, dont trois plénières.
Nous avons également pris en compte ce que le rapport Vercamer préconisait déjà en 2010 : une extension de son rôle et de ses missions. Conforter les missions de l’ensemble de ses acteurs, c’est en effet reconnaître l’économie sociale et solidaire. C’est aussi permettre de porter les enjeux du secteur au niveau européen, ce qui est important.