Je ne suis pas défaitiste.
L'ambition pour l'agriculture, nous la partageons. J'ai suffisamment expliqué ce qu'elle était dans ce budget, mais surtout au niveau de la politique agricole commune. Il n'y a pas de contradiction entre le budget actuel du ministère et l'idée de maintenir le budget européen, et je ne crois pas que vous vouliez défendre le contraire.
Je défends donc le budget de la politique agricole, avec des priorités et des contraintes. C'est simple et cohérent, sachant que c'est le budget de l'Europe qui est l'essentiel. Nous discutons d'un budget d'environ 5 milliards, enseignement agricole compris, avec 3,4 milliards pour les mesures spécifiques, tandis que 10 milliards d'euros viennent de l'Europe. L'enjeu est donc bien européen, avec des objectifs que j'ai définis : diversité de l'agriculture et surtout protection de l'élevage.
Sur la question des céréales et de l'élevage, la mécanique la plus intelligente serait un basculement d'une partie des aides des céréaliers vers les éleveurs lorsque les prix des céréales sont élevés…