Votre problème, monsieur le député, c'est que vous confondez ce qui est inscrit avec ce qui est fait ; moi, je vous explique ce que nous allons faire plutôt que ce qui est inscrit. C'est la différence entre nous deux ce matin, mais je suis sûr qu'à force de me répéter, je finirai par vous convaincre. Nous verrons d'ailleurs, l'année prochaine, les résultats.
Dans ce budget, l'ambition est clairement affichée. J'ai engagé une réflexion et une concertation en lançant les assises de l'installation. Je ne me contente pas d'inscrire des listes d'actions sur des lignes budgétaires : je discute, je concerte, parce que mon ambition est claire : faire mieux que ce qui a été fait. Cela doit vous rassurer, en particulier pour les zones de montagne et l'élevage.
Je connais très bien les zones de piémont et de montagne, et je partage l'idée que l'agriculture est essentielle pour y maintenir une activité. C'est pourquoi les objectifs que nous avons fixés sont focalisés en priorité sur ces zones, où il y a notamment beaucoup d'élevage. Nous sommes parfaitement au clair pour les objectifs ; il vous reste un tout petit effort à faire : intégrer la certitude que ce qui est inscrit sera fait ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)