Monsieur le député, cette maladie du bois qui touche la vigne est un vrai sujet scientifique et un vrai problème pour la production viticole puisque autour de 20 % des cépages sont touchés sans que l'on ait aujourd'hui trouvé de solution. Il faut donc activer tous les éléments de recherche. C'est pourquoi un projet CASDAR a été lancé, auquel l'État apporte son soutien à hauteur de 1,5 million d'euros sur un total de 3,8 millions d'euros. Il faut non seulement que l'on avance au travers de ce projet mais aussi, vous avez raison de le dire, qu'on soit capable de mettre en réseau tous les éléments de la recherche, en particulier à l'échelle européenne, parce que cette maladie du bois devient un fléau sur le continent européen et même à l'échelle mondiale. Voici donc ce que nous avons fait concrètement : un million et demi tout de suite pour le projet CASDAR d'étude sur la maladie du bois.
Mais je pense, comme vous, qu'il va falloir agir plus largement en mettant en synergie tous les réseaux parce que c'est une menace très sérieuse pour l'avenir de la vigne et de la viticulture. Je partage donc tout à fait votre avis et la réflexion qui est la vôtre sur les réseaux, et je vous confirme mes deux réponses : un projet de recherche CASDAR, avec 1,5 million de l'État sur un total de 3,8 millions d'investissements, et je m'engage à ce que l'on mette en synergie à l'échelle européenne l'ensemble des réseaux qui travaillent sur le sujet. Cela ne sert à rien que chacun travaille dans son coin.