À cet instant, je voulais demander à chacun d’entre nous de se placer dans la réalité dont il est ici question. Je me souviens du texte sur le divorce de 2002, alors que M. Perben était au banc des ministres. Si vous lui posez la question, il vous répondra que ce texte a donné lieu à l’un des plus beaux débats parlementaires. J’en ai moi-même gardé ce souvenir. Personne n’imaginait alors combattre une réalité de société : le législateur, à l’initiative du gouvernement, s’était placé de plain pied dans la réalité.
Chers collègues, et je m’adresse particulièrement à vous, cher vice-président de la commission des lois, ce texte n’est pas inutile contrairement à ce que vous avez prétendu au début de votre intervention. Nous essayons d’apporter de meilleures réponses aux difficultés que rencontrent les gens dans leur vie.
Si vous pensiez qu’il faut empêcher les gens de se séparer, de divorcer, de rompre les liens qui les unissent, vous ne seriez pas dans la réalité. Or vous y êtes tout comme nous.