Les objectifs sont clairs, à la fois sur l'agriculture – nous en avons discuté hier soir et toute la matinée – et sur la question des exonérations. C'est bien parce que j'ai compris que le travail occasionnel et saisonnier était un sujet d'importance que nous avons maintenu une ligne budgétaire similaire à celle que vous aviez votée en 2011. Vous êtes en contradiction avec vous-mêmes !
Nous avons fait le choix de considérer qu'une politique de la compétitivité était nécessaire pour l'agriculture, en particulier pour le travail saisonnier. Le Gouvernement a pris cette décision cinq mois après sa formation, quand vous avez attendu plus de quatre ans pour agir sur la compétitivité. Il s'agit bien d'une ligne stratégique ; nous savons que nous devons traiter cette question.
S'agissant des plus petits salaires, il est frappant de vous voir vous réveiller aujourd'hui. Vous venez expliquer qu'il y aurait des salaires de saisonniers égaux à 3 SMIC… Je sais bien qu'une pétition de la FDSEA du Vaucluse, que vous avez citée abondamment, en fait mention. Mais à qui allez-vous le faire croire ? À moi, ministre de l'agriculture – et des agriculteurs, pour répondre à une question qui m'a été posée ? Aux députés présents ?