Madame la secrétaire d’État, je suis désolé de contrarier votre esprit de tolérance, mais je suis partagé entre le fait de vous faire plaisir, en n’intervenant plus, et d’honorer mes électeurs en les défendant, ce qui, en démocratie, me paraît prioritaire. Vous m’excuserez donc, mais je continuerai d’intervenir.
Devant cette proposition de loi, on a envie de prendre la défense de la paternité : pour ma part, j’en appelle volontiers à tous les pères.
Aujourd’hui, plus d’un enfant sur dix de couples divorcés ne voit plus son père. Pis, une analyse approfondie de ces questions indique combien les inégalités sociales aggravent ces situations, puisque l’INSEE nous apprend que 46 % des fils d’ouvriers divorcés ne voient plus leur père.
Je suis très inquiet devant les propositions de cet article parce qu’il ne prend pas la mesure de la souffrance sociale induite par de telles évolutions.
Ne vous piquiez-vous pas au cours des débats de l’année dernière de chercher à renforcer le cadre familial ? Vous n’avez pas attendu une année pour montrer à quel point votre objectif réel est bien la destruction du mariage…