Notre but est tout de même d’améliorer le sort des enfants. À cette fin, et mon collègue a tout à fait raison sur ce point, il faut encourager la médiation ; il faut toujqaours encourager la médiation. Il faut apaiser les tensions qui existent entre les parents et qui se répercutent sur les enfants. Je ne vois pas comment le dispositif supplémentaire que vous proposez, cette amende excessive, permettra de résoudre les problèmes.
Madame la secrétaire d’État, la vie est ainsi faite : la souffrance existe, et il faut la prendre en considération. Une amende supplémentaire ne permettra pas de l’adoucir. Je dirais même que la loi est impuissante face à la souffrance consécutive à une séparation, elle ne peut rien faire lorsque les gens n’arrivent plus à s’entendre ; ce texte n’apportera donc pas grand-chose. Ce n’est pas en augmentant sans cesse le montant des amendes que vous parviendrez à atténuer cette souffrance.
Madame la secrétaire d’État, j’aimerais que vous prêtiez attention à cet humanisme que nous appelons de nos voeux dans cette proposition de loi qui, malgré de bonnes intentions, risque de provoquer des effets contraires à l’intérêt supérieur de l’enfant, alors que notre objectif à tous est de le protéger.