Une fois de plus, nous sommes vraiment au coeur de cette proposition de loi. Oui ou non, voulons-nous mettre l’enfant au coeur du dispositif ? On le voit bien avec nos échanges de cette nuit et de cet après-midi, c’est la seule question qui vaille. Il faut vraiment, je crois, avoir en tête l’appel de ces professionnels qui nous alertent sur les difficultés auxquelles nous nous exposons.
Nous voulons, évidemment, reconnaître l’égalité des pères et des mères. Chacun doit avoir des droits et des devoirs équivalents. Mais vouloir absolument rigidifier le système, cela ne peut pas convenir. On voit bien la difficulté qui se pose à vous, entre cet exposé des motifs qui a été relu hier par Hervé Mariton, ce texte un peu alambiqué et les propositions d’amendements faites Europe Écologie Les Verts. On voit bien que le flou est bien réel. Une fois de plus, pour simplifier, je reprendrai cette formule que vous connaissez bien, puisée aux meilleures sources : « quand c’est flou, il y a un loup. » Je crois qu’il y a ici effectivement un loup, pour les enfants malheureusement.