À entendre certaines de nos collègues, pour lesquels faire pleurer dans les chaumières et instiller la peur constitue un véritable fonds de commerce électoral, cette loi dont nous commençons seulement d’examiner le premier article serait déjà responsable des plus abominables faits divers. Peu leur importe que les faits en question n’entrent pas dans son champ d’application, peu leur importe que certains d’entre eux aient été commis bien avant 2012, après tout comme l’a dit Pierre Dac – et il n’est pas interdit d’avoir une pensée pour la voix de Radio-Londres en ces jours de commémoration : quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites.