Compte tenu d’une montée en charge plus lente d’un certain nombre d’emplois aidés, il n’est pas nécessaire d’augmenter les crédits ; il est même possible de les diminuer. Nous avons examiné attentivement la situation : nous sommes au milieu de l’année, nous avons étudié l’exécution des crédits depuis le début de l’année et nous avons intégré à nos prévisions toutes les mesures nouvelles. Je réponds donc précisément à la question de Mme Berger : ces 45 000 emplois sont financés, dans le cadre du plafond de dépenses qui subsistera après l’annulation de crédits de 200 millions d’euros. La réponse est claire et nette, et compte tenu de ces explications, je pense que nos positions pourraient converger.
Alors que la priorité est donnée par le Gouvernement aux emplois aidés, le sentiment est donné, au travers de demandes légitimes, que tel ne serait pas le cas. Les choses sont parfaitement calibrées et financées. Le ministre François Rebsamen n’aurait pas annoncé 45 000 emplois aidés supplémentaires sans s’assurer que les crédits budgétaires soient disponibles.