On ne va pas refaire ce soir le débat sur les emplois d’avenir : ils sont indispensables, surtout en période de crise. Cela étant, on a vu la limite de l’exercice avec les emplois jeunes que vous avez mis en place en 1997. Au début des années 2000, alors que le taux de croissance était au-dessus de 3 %, on a constaté qu’ils pesaient sur l’économie française et que celle-ci s’essoufflait – nous aurions alors dû mieux profiter de la reprise de la croissance.
Ce qui me gêne surtout dans votre amendement no 364 , monsieur Germain, c’est que vous proposez une annulation d’autorisations d’engagement de 198 millions d’euros sur les crédits « Défense, équipement des forces ». Or ces 198 millions d’euros représentent de l’emploi dans le secteur privé pour équiper nos forces !