Il existe plusieurs types de contrats aidés : le CICE, qui bénéficie de 20 milliards d’euros pour 300 000 emplois théoriques, soit 80 000 euros par emploi aidé ; le pacte de responsabilité, avec peut-être à la clé 100 000 emplois pour un montant de 10 milliards, soit 100 000 euros l’emploi aidé ; enfin, les emplois d’avenir, où le montant est là de 10 000 euros l’emploi aidé. Tout cela marche et c’est une belle réussite du Gouvernement et de la majorité.
Pour autant, cette politique a ciblé les emplois non qualifiés et ce faisant, on a laissé des jeunes plus qualifiés sur le carreau. Ces derniers – et leur famille – vivent mal qu’après trois, quatre ou cinq années d’études, ils galèrent au milieu des autres chômeurs alors que d’autres jeunes moins qualifiés ont un accès facilité à l’emploi. Si l’on pouvait renforcer cette politique, en la ciblant cette fois sur les jeunes plus qualifiés, avec un dispositif complémentaire, on ferait oeuvre utile. À un coût annuel de 10 000 euros l’emploi au minimum, cela vaut la peine de renforcer la politique en la matière.