Nous, nous sommes cohérents. Le Gouvernement affirme – et nous le soutenons dans ce choix – que les crédits de l’éducation, de la police, de la justice et même maintenant, semble-t-il, de la culture sont sanctuarisés. Il oublie de dire que les crédits de la défense le sont également. Nous souhaitons – notre position est claire, nette et précise – que les crédits de l’écologie soient eux aussi sanctuarisés. C’est une priorité politique. Je rappelle que le ministère de l’écologie comprend dans son périmètre les transports.
Si le PIA devient une pure opération d’affichage, cela va mettre gravement en cause la confiance dans ce type de démarche qui est pourtant bonne. Si l’on inscrit des crédits que l’on annule quand ils ne sont pas consommés et qu’on les transfère à un autre ministère, cela veut dire que le ministère de l’écologie n’est plus une priorité politique.
Sur ces bancs, je pense qu’il n’y aura pas grand monde pour démontrer que dans le périmètre du ministère de l’écologie, des transports et de l’énergie il n’y a pas de dépenses stoppées ou retardées faute de crédits – je pense notamment aux investissements de transports.