À mon tour de vous remercier, madame la députée, pour votre contribution à ce texte. S’agissant des fédérations sportives, il existe une grande marge de progrès, comme je l’ai dit lors de mon propos introductif. Nous avons décidé de nous attaquer à ce problème et avons lancé soixante-neuf plans de féminisation dans les fédérations. Je vous assure que ce n’est pas rien : c’est un sujet qui a fait l’objet de nombreux rapports, depuis des années.
Par ailleurs, nous avançons sur des questions comme la médiatisation du sport féminin. Nous travaillons sur le décret « Télévision sans frontières » et sur le sujet du financement des équipements sportifs, afin de rendre la pratique sportive accessible à tous et à toutes.
Ces questions me tiennent vraiment à coeur. Dans ce contexte, la parité entre les hommes et les femmes dans les instances dirigeantes des fédérations est un sujet majeur car, comme le dit l’expression populaire, on ne nettoie bien les escaliers qu’en commençant par le haut. Cela vaut pour le sport et les entreprises : le sommet doit donner l’exemple, et il est important de trouver un équilibre.
Nous devons nous demander si ce principe d’équilibre entre les hommes et les femmes est mieux garanti avec un taux de 50 % ou de 40 %. Le taux de 50 % revient à exiger une parité symétrique ; celui de 40 % revient à demander un minimum de représentation du sexe dont la présence est insuffisante. Le taux de 40 % reste tout de même assez élevé et permet d’obtenir un équilibre suffisamment intéressant pour que nous l’adoptions comme tel.
Ce n’est sans doute qu’une première étape, sur laquelle il faudra revenir. À ce stade, je vous propose d’en rester là et je vous remercie de bien vouloir retirer votre amendement. À défaut, j’y serai défavorable.