Cela me semble plus choquant que la disproportion des licenciés dans les fédérations de pêche sportive au coup ou de twirling bâton ! Je serais donc très heureux que vous adoptiez cet amendement. Je précise qu’il a été rejeté au Sénat au motif que la version proposée n’était pas assez contraignante. Pour cause ! Elle avait été édulcorée pour ne pas froisser ces messieurs qui, comme vous le savez, ont un certain âge, et redoutent les provocations de l’Assemblée nationale !
Nous avions demandé que les académiciens veillent à assurer une représentation équilibrée, non pas à garantir une représentation paritaire. Nous étions donc très gentils ! Ils ont tellement veillé à assurer cet équilibre, que pour pourvoir les deux sièges devenus vacants entre la première et la seconde lecture, ils ont nommé deux hommes !
Il ne serait donc pas vain que le législateur invite ces messieurs à accueillir davantage de femmes dans leur cénacle. S’agissant de la partie contraignante du dispositif, et sans préjudice de l’indépendance de ces institutions, il faut préciser que l’intention du législateur est de confier au Président de la République, protecteur des académies, le soin de veiller à la bonne application de ces dispositions législatives. Pour ne pas créer de difficultés sur l’autre rive de la Seine, nous avons omis de le préciser dans l’amendement.