Une fois n’est pas coutume, vos propos ne nous convainquent pas, madame la ministre, et ce pour un ensemble de raisons. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un tissu économique totalement anodin. De plus, avant même qu’elle ne soit promulguée, la loi que nous appellerons « Zimmermann » tendant à imposer aux entreprises du CAC 40, et ce dans un calendrier donné, une représentation équilibrée dans leurs conseils d’administration avait déjà commencé à produire ses effets.
Enfin, nous proposons l’abaissement du seuil à compter de 2020. Ce n’est donc pas demain. J’ai été surprise de vous entendre me répondre qu’il y aurait des femmes de paille et que les décisions se prendraient ailleurs. C’est exactement ce qui s’est dit à de nombreuses autres occasions. Eh bien non ! Nous verrons ! Par conséquent, et c’est très exceptionnel, nous maintenons cet amendement.