Enfin, le lancement d’une nouvelle phase de project bonds, si nécessaire, et une nouvelle recapitalisation de la BPI doivent être à nouveau mis sur la table. Madame la présidente, nous devons être capables, dans ce domaine comme dans d’autres, d’utiliser toutes les marges, toutes les flexibilités, toutes les souplesses, que donne le pacte de stabilité et de croissance pour soutenir l’activité sans casser cette croissance.
De la même manière que la Banque centrale européenne a été capable de faire un certain nombre d’annonces favorables à un euro moins cher, moins fort, comme je l’avais évoqué dans mon discours de politique générale, et de se tourner davantage vers les banques, les entreprises et les ménages, nous devons être capables d’être plus souples et plus flexibles pour le pacte de stabilité.
Quand la volonté politique est là, quand les voix s’accordent, quand la France, l’Italie mais aussi l’Allemagne parviennent à se mettre d’accord sur ces orientations que demandent les citoyens européens, cette politique est possible mais aussi complémentaire des choix que nous faisons et que le Parlement mettra en oeuvre dans quelques minutes à l’occasion du vote du projet de loi de finances rectificative pour 2014.