« Cela signifie qu’un député désireux d’opposer au Gouvernement une suggestion constructive est privé du moyen d’en saisir l’Assemblée nationale et de l’amener à se prononcer ». Ce livre a été écrit, bien sûr, par François Mitterrand.
Fort heureusement, il n’y a pas eu recours à cette procédure expéditive la semaine dernière, pour l’examen du projet de loi de finances rectificative. Et c’était très bien ainsi. Sauf si l’on vénère les pratiques hégémoniques de la Ve République, sauf si l’on conçoit le Parlement comme un organe d’approbation automatique…