Nous allons voter cet amendement, parce qu’il nous paraît normal que les salariés soient informés de l’utilisation qui est faite de l’argent public donné aux entreprises et qu’ils puissent intervenir si elle n’est pas conforme aux objectifs que nous nous fixons, c’est-à-dire le développement de l’activité et des emplois. Et je ne pense pas que l’on puisse parler d’ingérence : je rappelle que les richesses produites dans les entreprises sont le fruit du travail des salariés, qui ne s’ingèrent pas mais qui travaillent tous les jours.
Je siégeais déjà dans cet hémicycle lorsque le gouvernement Jospin a créé la Commission nationale des aides publiques. Il s’agissait là d’une très bonne chose. Cette commission était tellement utile d’ailleurs que la droite l’a supprimée dès qu’elle est revenue au pouvoir, en 2002 ! Je pense qu’un tel organisme serait utile dans le cas qui nous occupe.