Nous savons tous que, selon les régions, les besoins ne sont pas forcément les mêmes. En effet, il y a des endroits et des types de cultures pour lesquels les grandes exploitations ont montré depuis de nombreuses années leur capacité non seulement à apporter des réponses très concrètes à l’agriculture, mais aussi en matière d’innovation et de recherche. On parle très souvent de développement durable et d’évolution dans notre pays, mais si la coopération agricole n’avait pas été capable de se fédérer comme elle le fait, nous ne serions pas en train d’installer des bioraffineries de deuxième génération, avec des approches totalement novatrices. Pour ce type de réalisations, nous avons incontestablement besoin d’exploitations d’une taille suffisante. Monsieur le ministre, nous avons sur le fond une divergence d’opinion, alors même que nous poursuivons les uns et les autres le même but : l’évolution de l’agriculture française et la capacité d’innovation.