Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous avons pour objectif, depuis le début de la législature, de travailler à l’assainissement des finances publiques.
La première étape a été le projet de loi de finances rectificative de 2012. Nous avions l’impérieuse nécessité de stopper une gabegie certainement accentuée par un gouvernement et un ancien Président, davantage en campagne qu’aux commandes de l’État, dans les derniers mois de son mandat : 1 850 milliards d’euros de dettes, soit plus de 90 % de la richesse nationale, un taux de chômage élevé et des inégalités nourries par une décennie de mesures fiscales favorables aux plus aisés.
À en écouter certains, on a l’impression que nous sommes en place depuis plus de dix ans. Pourtant, le budget 2013 est réellement notre premier budget pensé, préparé, discuté et exécuté par le Gouvernement de Jean-Marc Ayraut et la majorité.
Notre volonté d’assainir les finances se concrétise. La réalisation du budget 2013 le prouve, n’en déplaise aux adeptes des critiques trop systématiques qui laisseraient à penser que nous ne serions pas sur la bonne voie.
Nous avons pour objectif d’assurer la sauvegarde, sur le long terme, de nos services publics et de notre modèle social. Pour cela, nous devons poursuivre les efforts de toutes et tous, à juste proportion des possibilités de chacun.
Les efforts entrepris seulement depuis dix-huit mois commencent à payer. Les déficits se réduisent. Le déficit de l’État marque une diminution de 12,3 milliards d’euros par rapport à 2012, contre 3,6 milliards d’euros de 2011 à 2012. Le déficit public a atteint 4,3 % du PIB en 2013, contre 4,9 % en 2012 et 5,2 % en 2011.