Ces mesures permettent de créer les conditions du redémarrage de la croissance en France. Le déficit de l’État a été réduit de moitié – de moitié ! – par rapport au pic de dépense de 148 milliards atteint en 2010 et il décroît régulièrement depuis le début de la législature.
Grâce à la loi de finances pour cette année et au récent projet de loi de finances rectificative que nous avons adopté, la réduction du déficit public va se poursuivre cette année et au-delà. C’est cette cohérence et cette crédibilité en matière budgétaire qui permettent à la France d’avoir des taux de financement extrêmement bas, donc de limiter la charge de la dette qui pèse sur nos comptes publics.
Je n’apprendrai rien à personne en rappelant que les comptes qui nous sont présentés aujourd’hui ont été certifiés par la Cour des comptes. Nous avons d’ailleurs auditionné préalablement à cette séance publique Didier Migaud, son Premier président. Ce contrôle permet de garantir la sincérité et la régularité de ces comptes.
Cette année, la Cour n’a formulé que cinq réserves, soit deux de moins que l’an passé. Ce constat constitue une évolution significative et positive pour la qualité des comptes de notre pays. Je rappelle que, lors de la première certification, pour les comptes de 2006, ceux d’une autre majorité, il y avait treize réserves.
À l’heure où certains voisins européens souhaiteraient nous forcer à adopter je ne sais quelle règle d’or absurde qui viendrait entraver le pouvoir économique de l’État, je tiens à souligner que la France est le seul État de l’Eurogroupe à faire certifier ses comptes, ce qui est un gage de sérieux. Si la Grèce, il y a quelques années, avait dû faire certifier les siens, le pays s’en porterait peut-être mieux.
Mes chers collègues, je vous invite donc à donner quitus au Gouvernement et à adopter ce projet de loi de règlement des comptes de l’année 2013, qui comportent des améliorations pour la réduction des déficits.